2.3.3 - Construction yole / Maquette: L'enduisage

2.3.3 Le "Bordé" (L'enduisage)

A ce stade, les lattes ne sont pas jointives, et pas toujours sur le même plan malgré le ponçage.

Il faut donc appliquer un enduit pour faire disparaître tous les défauts d'alignement.

On applique un enduit « Sinto marine » à préparer avec un durcisseur. Ceci par petite quantité pour pouvoir avoir le temps de l'appliquer avant son début de durcissement qui a lieu au bout de 20 mn.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois enduite, la surface est poncée.

Réenduite pour combler les gros creux.

Reponcée.

Réréenduite.

Rerereponcée.

Etc.

Les creux s'atténuent petit à petit jusqu'à disparaitre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et elles ponçaient, et elles ponçaient, et elles ponçaient, lui aussi d'ailleurs...

Entre deux coups de ponçage, collage et vissage du futur puits de dérive

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois le ponçage terminé (déjà ?) on applique une couche de peinture noire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat :

 

 

 

 

 

 

Pourquoi de la peinture ? Pourquoi noire ?

Pour poncer, pardi ! Avec une cale à poncer suffisamment longue pour révéler les creux encore existants : les zones ou la peinture est encore brillante après ponçage signifient qu'elles sont en creux. Il va donc falloir les réenduire...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et les ALO ponçaient, poncaient le dos du cachalot...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’où, après ce ponçage, une nouvelle séance d'enduisage pour combler les creux et différents défauts révélés par la peinture.

D’où une nouvelle séance de ponçage (avec la main de plus en plus « légère »)

Et une nouvelle couche de peinture noire (la deuxième) pour on sait pourquoi maintenant.

 

 

 

 

 

 

Si sur ces photos, la différence n'est pas flagrante, sur place à l'oeil nu, on aperçoit un profil beaucoup plus régulier de bout en bout.

Quelques retouches d'enduisage sont à effectuer : rayures peu profondes, mais rayures quand même, quelques raccords et effets de « peau d'orange » de l'enduisage.

Une troisième couche de peinture suivra pour ? (Attention aux interros surprises)

 

 

 

 

 

 

Retouche d'enduisage....                                                   et re-ponçage....

 

 

 

 

 

 

        Entièrement poncée (Ponçage fin - grain 320 - à l'huile de coude)

Et maintenant, devinez la suite :

Encore ponçage ?

Enduisage ?

Peinture ?

Autre ?

La bonne réponse était "Autre". En l'occurence, on inspecte, on scrute, on z'ieute, on recherche le moindre petit défaut. Car maintenant, les défauts sont devenus mineurs. Des yeux de lynx ne seraient pas de trop. Puis quelques petites retouches d'enduit par çi, par là (Il fait chaud, ce jour là, l'enduit durçit en quelques minutes ! Il n'y pas de temps à perdre....) Un petit collage à un endroit (au début du bordé au moment ou on recherchait encore la bonne méthode...)

Et maintenant, c'est facile à deviner, on repeint pour combler les défauts devenus trop petits pour un enduit. Maintenant, c'est la peinture qui servira d'enduit.

A force de peindre, le pot de peinture est vide. On va donc profiter de la journée de "Reconnaissance de l'estuaire de la Loire" par les responsables du club (En vue d'un projet de sortie "Descente de l'estuaire") pour se procurer de la peinture et terminer à notre retour. Longue journée dure et harassante...

Le lendemain , la « Journée de reconnaissance » s'est effectivement révélée dure, harassante et longue. Néanmoins, après avoir repris des forces, (devinez où ?) nous avons terminé le dernier tiers de la yole avec la peinture achetée en cours de route. Il n'y avait pas de temps à perdre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons quand même terminé dans les temps... Tout le monde à pu rentrer chez soi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A suivre...

En sachant que la suite alterne entre ponçage, peinture, ponçage, etc..

Plus la période estivale...

D'ou un avancement du chantier à petite vitesse peu spectaculaire.

Il a été toutefois constaté que l'alternance d'un temps chaud, froid, sec, humide (vous avez dit dérèglement climatique ?) était de nature à faire "travailler le bois" (même si c'est du contreplaqué cela reste du bois...)

Avant donc de donner le dernier coup de peinture et le dernier ponçage, nous allons réaliser :

Le plat bord : Partie qui fera la jonction entre la coque et le pont

La cloison de séparation avec "détrompeur"

La cabine de peinture : Afin que, lors de la pulvérisation du "Gelcoat" pour fabriquer le moule, le "nuage" ne se dépose pas dans tout le local.